Les migrants du camp évacué, essentiellement originaires d’Afghanistan, s’étaient installées depuis près d’un mois dans des conditions très précaires, parfois à même le sol, sous un tronçon aérien du métro parisien dans le XVIIIe arrondissement.
Il s’agit de la « 16e opération de mise à l’abri » de l’année, qui a concerné « 634 personnes regroupées sur un campement au niveau du quartier de la Chapelle », a indiqué dans un communiqué la préfecture de la région Ile-de-France, en charge de l’hébergement d’urgence.
Le campement informel s’était créé après une précédente évacuation le 28 septembre et avait « grossi rapidement ces derniers jours », a affirmé Flore Judet, une responsable de l’association Utopia56, qui vient en aide aux exilés dans la rue.
Mais environ « 400 autres (personnes) ont été évacuées de la zone sans aucune solution d’hébergement », a-t-elle déploré.
« Même si on est un peu soulagé pour les personnes prises en charge, on est très inquiets pour celles qui ne l’ont pas été et ceux qui viendront après », a abondé Milou Borsotti, sur place pour l’ONG Médecins du monde, qui estime à 300 le nombre de personnes non prises en charge.