A Rawalpindi au Pakistan des milliers de personnes manifestent pour soutenir Imran Khan, victime d’une tentative d’assassinat. L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan accuse son successeur Shehbaz Sharif d’être impliqué dans un complot visant à le tuer, alors qu’il se remet à l’hôpital de blessures par balles reçues la veille lors d’un rassemblement politique.
M. Khan a affirmé que M. Sharif, qui lui a succédé en avril après qu’il eut été renversé par une motion de censure, était derrière cette tentative d’assassinat avec le ministre de l’Intérieur, Rana Sanaullah, et un haut responsable militaire.
« Ces trois là ont décidé de me tuer », a-t-il déclaré dans une adresse télévisée sur la chaîne Youtube de son parti, depuis son lit d’hôpital à Lahore (Est), pour sa première apparition publique depuis l’attaque de jeudi.
Le gouvernement a nié toute implication dans cette tentative d’assassinat, qu’il a attribuée à un homme motivé par des considérations religieuses.
Cette attaque a fait un mort et au moins dix blessés, accentuant encore la tension dans un pays plongé dans une profonde crise politique depuis que M. Khan a été évincé du pouvoir.