« Ce matin a été l’un des plus difficiles pour les Ukrainiens depuis la fin du mois de février, quand l’invasion russe a commencé ici, avec des attaques critiques sur les infrastructures et les civils », témoigne notre envoyée spéciale en Ukraine Natalia Liubchenkova.
« Il y a évidemment un peu de peur, mais il y a surtout de la colère contre ces attaques gratuites ».
Les gens réfléchissent à des manières de faire face à la menace
Les stations de métro de Kyiv ont servi de refuge d’urgence pour les habitants. Elles étaient pleines pendant la matinée.
« Certains personnes commencent à sortir des abris avec les couvertures sur lesquels ils étaient assis avec leurs enfants, avec leurs chiens », a-t-elle témoigné en début d’après-midi.
« Autour de moi, je sens pas tellement de panique. Je dirais que les gens réfléchissent plutôt à la manière de faire face à la menace, de trouver des moyens de se mettre eux et leurs familles en sécurité ».