Faut-il craindre un nouveau Tchernobyl ? La question est au cœur du conflit en Ukraine alors que des bombardements quotidiens menacent la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les russes.
Les Russes ont rejeté l’appel de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à démilitariser la zone autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Moscou indique qu’un retrait de ses troupes rendrait l’installation « vulnérable… aux provocations et aux attentats terroristes ».
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, s’est alarmé du risque d’accident nucléaire et a réaffirmé jeudi que l’usine « ne devrait pas être utilisée dans le cadre d’opérations militaires ».
La communauté internationale alerte sur l’urgence d’une visite de contrôle de la centrale. Une délégation de l’Agence internationale de l’énergie atomique pourrait s’y rendre début septembre.
L’Ukraine et la Russie s’accusent mutuellement de risquer de déclencher une catastrophe nucléaire.
L’usine aurait été frappée cinq fois jeudi, y compris près de l’endroit où les matières radioactives sont stockées