Le premier des huit navires céréaliers en provenance d’Ukraine, le Razoni, n’a pas encore atteint sa destination : Tripoli, au Liban. D’après l’ambassade ukrainienne sur place, le Liban a refusé de recevoir les 26 000 tonnes de maïs en raison des cinq mois de retard de livraison. Ce retard estdû à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et au blocage des livraisons ukrainiennes jusqu’à fin juillet.
« Nous sommes bien arrivés à Tripoli mais la réception du premier navire chargé de maïs d’Odessa va être retardée« , a précisé le diplomate ukrainien Ihor Ostash dans un post Facebook. L’Ukraine est donc toujours à la recherche d’un destinataire, qu’il s’agisse du Liban, ou d’un autre pays.
Un premier navire est arrivé à bon port en Turquie
Finalement le premier navire arrivé est le Polarnet, un navire transportant 12 000 tonnes de maïs qui a pu être déchargé ce lundi dans le port de Derince en Turquie.
« Cette première expérience réussie (…) nous permet d’être optimistes quant aux perspectives futures« , a commenté le ministre ukrainien, Oleksandre Koubrakov, dans un communiqué. Il a remercié l’équipage du Polarnet d’avoir été l’un des premiers à tester ce mécanisme.
Le départ des huit navires est le résultat d’un accord entre l’Ukraine et la Russie, négocié par la Turquie, l’accord d’Istanbul. Conclu le 22 juillet, il vise à diminuer le risque de crise alimentaire mondiale. Les autorités ukrainiennes espèrent pouvoir faire partir trois à cinq navires par jour d’ici deux semaines.